Niveau 2  : Matériel

| L' Autonomie N2 | La Bouteille Description | Précautions La Bouteille Indications | La Bouteille Contrôles | Le S.S.G. Description | Le S.S.G. Précautions | Détendeurs Description | Précautions Détendeurs | Pannes Détendeurs |

Vous êtes ici :

    

  • Niveau 2

  • Prérogatives & Réglementation

  • Physique

  • Le son - La vision

  • Physiologie

  • Barotraumatismes

  • Accidents Biochimiques

  • Accidents De Décompression

  • Matériel

  • Tables

  • Exercices

  • Solutions Tables |

  • Dernière mise à jour 01/04/2007 19:02

     

    L' AUTONOMIE ET LE MATÉRIEL :

    Ce que l'on demande à un niveau 2 c'est qu'il connaisse non seulement son matériel mais aussi celui des autres. Il doit être capable de s'adapter aux petits problèmes qui peuvent survenir avant la plongée lors de l'équipement. Il doit pouvoir résoudre quelques pannes classiques :

    • Remplacer un joint abîmé sur la bouteille.

    • Il doit être capable de configurer son détendeur. Mise en place d'un manomètre, mise en place d'un octopus.

    • Savoir lorsqu'un détendeur fuit si il s'agit du premier étage ou du deuxième étage.

    On n'exige pas du Niveau 2 de savoir démonter les yeux bandés un détendeur complètement. Ce n'est pas dans ses attributions.

    LA BOUTEILLE :

         

    DESCRIPTION :

    Le Bloc ou Bouteille de plongée possède  plusieurs éléments :

    • Le corps qui est en acier ou en aluminium.

    • Le robinet de conservation qui permet de contenir l'air à l'intérieur de la bouteille lorsque l'on ne s'en sert pas.

    • La réserve (Plus très répandue) qui est un système avertisseur qui se ferme (pas complètement) lorsque la pression d'air dans la bouteille est inférieure à 50 Bar. La difficulté inspiratoire en plongée lorsque la réserve est en position haute indique au plongeur qu'il ne lui reste plus que 50 Bar. C'est à ce moment qu'il doit la baisser afin de laisser libre passage à l'air. Ainsi il peut respirer normalement. La plongée est terminée.

    Il existe deux type de montages pour le raccordement des détendeurs.

    • Montage standard pour montage de détendeurs à étriers.

    • Montage D.I.N. qui permet de visser les détendeurs de type D.I.N.

    • Le passage d'un système à l'autre se fait par le démontage d'une pièce appelée opercule.

     

    PRÉCAUTIONS :

    • Il faut éviter les choc sur le corps de la bouteille (peinture écaillée puis corrosion). Il existe des filets pour éviter les chocs ainsi que des protections en néoprène.

    • Ne pas laisser la bouteille en plein soleil ou dans un véhicule surchauffé.

    • Il ne faut pas laisser une bouteille avec le robinet de conservation ouvert. L'air humide rentre à l'intérieur et accentue la corrosion interne. Il faut conserver une pression d'air à l'intérieur. 

    • Ouvrir la robinetterie après utilisation de la bouteille de manière à chasser l'eau qui aurai pu s'introduire par la robinetterie.

    • Il ne faut jamais vider une bouteille rapidement afin d'éviter que la robinetterie ne givre et provoque une condensation importante à l'intérieur de la bouteille.

    • Une bouteille doit être conservée (Après utilisation) debout et non pas allongée. (Si de l'humidité se trouvait à l'intérieur la surface de contact serai moins importante).

    • Une bouteille grée (équipée de son matériel S.S.G. et détendeurs) doit être allongée si elle n'est pas utilisée. Si la bouteille tombe la partie la plus fragile est la robinetterie. Ce qui est dangereux c'est la pression.

    • Il est inutile de serrer très fort le robinet de conservation, cela risque de l'endommager prématurément.

    PANNES BLOC :

    Il arrive fréquemment que le joint torique situé sur la sortie haute pression de la bouteille soit défectueux. Le changer fait tout a fait partie des attributions du N2. A l'aide d'un objet pointu aiguille par exemple on attrapera le joint défectueux en le piquant. Le remplacer par un joint torique neuf diamètre 9 ou 10 mm.

    RÉGLEMENTATION :

    C'est l'arrêté du 15 Mars 2000 qui régit les contrôles réglementaires à effectuer sur les matériels à pression. Des indications obligatoires doivent figurer sur la bouteille. Ces indications sont gravées sur le corps de la bouteille.

    INDICATIONS :

    • La nature du gaz chargé dans la bouteille : (AIR).

    • Le volume de la bouteille 18 litres, 15 litres, 12 litres, 10 litres, 6 litres.

    • La masse de la bouteille 20 Kg.

    • Le nom du constructeur de la bouteille.

    • La marque de la bouteille.

    • Le numéro de la bouteille.

    • La pression d'utilisation de la bouteille (Pression de service PS).

    • La pression d'épreuve (PE) de la bouteille (1,5 x PS).

    • La date de la première épreuve.

    • La date de la dernière réepreuve.

    • Le poinçon (tête de cheval du constructeur ou de l'organisme de contrôle).

    • Le macaron attestant de la visite par un T.I.V.

    Si les informations précédentes ne figurent pas sur la bouteille celle-ci ne pourra être gonflée.

    CONTRÔLES PÉRIODIQUES :

    Les contrôles sont les suivant :

    • Cas Général : Bouteille en acier : Épreuve tous les 2 ans et inspection T.I.V. aussi souvent que nécessaire.

    • Cas Dérogatoire : Bouteille en acier : Cas du licencié prêtant son bloc à un club, l'épreuve passe tous les 5 ans avec inspection T.I.V. aussi souvent que nécessaire.

    • Si une personne non licenciée prête son bloc à un club on retombe dans le cas général.

    • Cas Particulier : Bouteille en Aluminium : Épreuve tous les 5 ans, mais une seule réepreuve possible.

    • L'inspection T.I.V. consiste à vérifier l'état extérieur du bloc (état de la peinture, corrosion) démonter la robinetterie, vérifier l'intérieur du bloc pour vérifier son état (corrosion) , vérifier l'état des filetages du bloc et de la robinetterie. Changer le joint torique entre la robinetterie et le bloc. Une fois la visite effectuée, on délivre un macaron qui sera apposé sur le bloc attestant du contrôle.

     

    LE S.S.G. (SYSTÈME DE SÉCURITÉ GONFLABLE) :

    DESCRIPTION :

    Le SSG permet de fixer la bouteille. Il permet au plongeur d'obtenir à une profondeur donnée une flottabilité nulle en le gonflant ou le dégonflant. Il permet au plongeur de regagner la surface et de s'y maintenir. Le SSG se compose de plusieurs éléments que nous allons détailler.

    • L'enveloppe : va contenir l'air.

    • Boucle : on en trouve plusieurs sur un SSG elles permettent d'accrocher du matériel (Tables, Lampes etc.).

    • Poches : permettent de ranger du matériel.

    • La purge rapide haute : permet de purger rapidement le gilet lorsque le plongeur est en position verticale tête en haut. Elle sert aussi de soupape lorsque la pression est trop importante à l'intérieur de l'enveloppe, elle permet à l'air excédentaire de s'échapper.

    • La purge rapide basse :  fonctionne de la même manière que la purge haute mais elle n'est utilisée que lorsque le plongeur descend la tête en bas ou est en position horizontale.

    • Le FEN STOP : c'est un système intégré au  tuyau annelé du Direct Système. Il permet une purge rapide lorsque l'on tire de façon énergique sur le direct Système. Il ne s'utilise qu'en position verticale tête en haut.

    • Le tuyau annelé : permet de gonfler le SSG par la bouche. Il achemine l'air de l'embout vers l'enveloppe.

    • L'embout : permet de gonfler le SSG par la bouche.

    • Sangle de transport : poignée servant au transport.

    • Bouton de purge lente : permet de purger le SSG lentement lorsque le plongeur est en position verticale tête en haut. Pour purger lentement il faut positionner l'embout du direct système au dessus de sa tête et appuyer sur le bouton de purge lente. Il permet de gonfler le SSG à la bouche (Gros Bouton). Il faut appuyer sur ce bouton, souffler de l'air par l'embout, relâcher le bouton, reprendre sa respiration et recommencer l'opération jusqu'à l'obtention du volume souhaité.

    • Bouton de gonflage du SSG : permet de gonfler à l'aide de la moyenne pression du premier étage du détendeur (Petit bouton).

    • Brettelles : permettent d'ajuster le SSG à sa taille.

    • Sangle ventrale : permet d'ajuster le SSG. Cette sangle ne doit jamais être trop serrée.

    • Sangle de poitrine : c'est une sangle de sécurité. Ne doit jamais être trop serrée.

    • Sangle de bouteille : elle permet le montage de la bouteille sur le gilet. (1 - 3 - 2 - 4)  c'est l'ordre de passage de la sangle dans les différents trous. 1 correspondant à la boucle métallique, 2, 3 et 4 correspondant aux 3 trous de la boucle plastique en partant de la boucle métallique.

    PRÉCAUTIONS

    • Il ne faut pas oublier en fin de plongée de vider l'eau contenue dans le gilet. Gonfler le gilet. Utiliser pour cela la purge basse pour le vider.

    • Il faut rincer le gilet à l'eau douce à après chaque utilisation.

    • Il faut stocker le gilet légèrement gonflé.

    • Il faut éviter de stocker le gilet en plein soleil.

    • Lorsque l'on a terminé une série de plongées en milieu naturel rincer l'intérieur du gilet : Démonter la purge rapide haute, remplir le gilet d'eau douce, purger le gilet, remettre la purge rapide haute.

    PANNES S.S.G. :

    • Fuite au niveau des purges rapides : Il suffit de dévisser la purge et de nettoyer la pastille caoutchoutée et la partie en plastic dur. Éventuellement mettre un peu de graisse silicone sur la partie en plastic dur. (Siège du joint)

    • Fuite au niveau du branchement du direct système : Remplacer le flexible du direct système.

    • Le S.S.G. se gonfle tout seul : Réviser ou changer le direct système.

    Attention : c'est dangereux de plonger avec un gilet dans cet état. La maîtrise de la flottabilité n'est plus assurée et on risque de remonter rapidement.

    DÉTENDEURS :

    DESCRIPTION :

    Le détendeur est un appareil qui  permet de ramener la pression élevée de l'air contenu dans la bouteille, à la pression du milieu afin qu'il puisse être respiré par le plongeur. On peut comparer le déversement de l'air contenu dans un dé à coudre dans un verre puis d'un verre dans un seau.  La détente s'effectue en deux étapes :

    • De la bouteille vers le deuxième étage, c'est le rôle du premier étage, l'air arrivé au deuxième étage est de l'air moyenne pression.

    • De l'entrée du deuxième étage vers l'utilisation, c'est le rôle du deuxième étage. L'air utilisé est de l'air à la pression du milieu ambiant.

    • Le détendeur doit être capable de fournir de l'air à la demande.

    Sur le premier étage on trouve des orifices sur lesquels on peut brancher divers matériels. Il existe deux types de prises : Les prises haute pression et les prises moyenne pression. Les prises haute pression ont (en général) un diamètre plus petit que les prises moyenne pression.

    • Sur les prises haute pression : on peut brancher un manomètre, un capteur retransmettant la pression à un ordinateur, ou directement un ordinateur intégrant la gestion de l'air.

    • Sur la moyenne pression on peut brancher, un flexible pour le direct système du S.S.G., un détendeur deuxième étage,  un détendeur deuxième étage octopus, une sirène immergeable.

    PRÉCAUTIONS

    • Il faut éviter les chocs lors du transport.

    • Il faut absolument éviter les entrées d'eau dans le premier étage. Avant de raccorder un détendeur il est prudent d'ouvrir légèrement la bouteille de manière à chasser l'eau qui pourrai se trouver à l'entrée de la robinetterie.

    • Protéger le deuxième étage en le mettant dans le gilet lorsque le bloc est équipé et qu'il n'est pas utilisé.

    • Il faut mettre la protection sur le premier étage avant de le rincer.

    • Il faut enlever la protection après le rinçage pour faire sécher le détendeur.

    PANNES DÉTENDEURS :

    • Si le deuxième étage fuit immédiatement après l'ouverture de la bouteille, la panne provient du deuxième étage.

    • Si le deuxième étage fuit après quelques secondes la panne provient du premier étage.

    • Si lorsque l'on plonge si on "boit de l'eau" il peut s'agir d'un problème d'étanchéité au niveau de la soupape d'expiration du deuxième étage.

    • Si sur le filtre d'entrée du premier étage on constate la présence de vert de gris, c'est qu'il est tant de le changer ou de le faire réviser le détendeur : de l'eau à pu s'y introduire.

    Attention : Il est prudent de faire réviser ses détendeurs tous les deux ou trois ans par des spécialistes. Le détendeur est un matériel sur lequel on doit pouvoir compter. Il n'y a pas de place pour les  approximations.